Vidéo consacrée au décryptage de trois tableaux évoqués dans le recueil (commentaires, Laurence Le Diagon).

Il s’agit des oeuvres de :

- Raphaël ”Sainte Cécile et la musique des sphères”,

- de Nicolas Poussin ”Paysage avec Orphée et Eurydice”

- et d’Isidore Pils ”Rouget de Lisle chantant La Marseillaise”.

Ces trois approches d’oeuvres constituent une méthodologie efficace et attrayante pour expliquer aux élèves la nature et le sens parfois cachés des messages délivrés par les peintres. Ces intentions, pas toujours immédiatement accessibles, sont liées à des choix symboliques ou des références historiques, politiques ou religieuses que la vidéo permet de bien mettre en évidence.

Dans la deuxième vidéo, autour de cette même thématique, l’ethnomusicologue Patrick Kersalé jette une passerelle entre l’archéologie et les musiques vivantes de quelques peuples du monde pour nous faire découvrir certains aspects, souvent insoupçonnés des usages, rôles et fonctions dévolus à la musique ou au fait sonore en général.

Au programme :

- Musiques au service du pouvoir temporel (dans l’Empire romain, dans l’Empire khmer (Cambodge, Thaïlande, Laos, Vietnam), dans la royauté chez les Gan (Burkina-Faso)…

- Importance du matériau qui entre dans la composition d’un instrument (tambour de bronze en Chine ou Asie du Sud-Est)… 

- Musiques du pouvoir spirituel : l’animisme et le gong (Cambodge, l’hindouisme et la cloche (Inde), le bouddhisme et la trompe, le christianisme et le verbe…

Par ailleurs d’autres chapitres abordent le pouvoir de la musique sur le vivant (chant natal), sur les animaux (chant canin, le charmeur d’ânes) ou encore Musique et possession…