Bienvenue chez Lugdivine, Musiques sans frontières

Le spécialiste de la pédagogie musicale

Tous les outils et les instruments pour les musiciens :
Instruments de musique, accessoires, CD, DVD, Livre-CD & contenu multimédia…

0
Votre panier est vide.

✨ Attention : Petite pause musicale ! ✨

Nous fermons la société du 20 décembre au 6 janvier pour recharger nos batteries (et nos instruments !). ?

Pas d'inquiétude, vos commandes sont bien au chaud et prêtes à partir dès notre retour.

Merci pour votre patience, et passez de très belles fêtes ! ✨✨

La citoyenneté, le civisme et l’exercice de la démocratie (EPI)

jeudi, 18 mai 2017 12:28;

Manifestations concrètes des mesures prises pour le bon exercice du ”vivre-ensemble” dans la cité…

Après un premier échec, en 1989, à l’élection pour la mairie de New York City (victoire du démocrate David Dinkins), le candidat républicain Rudolph Giuliani se représente à nouveau, en 1993. Il l’emporte alors difficilement face à son rival, le maire sortant.

Lorsqu’il prend ses fonctions le 1er janvier 1994, un constat peu gratifiant s’impose : la ville est dans un état économique préoccupant mais surtout, il y règne un tel climat de violence et d’insécurité que son image de marque est au plus bas. Circonstance aggravante, il découvre bien vite qu’une partie des forces de la police municipale est corrompue…

Giuliani est décidé à agir vite. Partisan de méthodes radicales dans lesquelles la nuance a peu de place, il met en oeuvre un programme d’action pour lutter prioritairement contre la petite délinquance urbaine (ce qui inclut d’abord les petites incivilités du quotidien) et, avec la même détermination s’attaque à la criminalité “professionnelle”.

En parallèle, il prend à bras le corps la question du chômage tout en exerçant un contrôle budgétaire drastique à l’égard des finances publiques de sa ville. Sa politique, efficacement relayée par les nouveaux dirigeants de la police locale, s’appuie sur la dissuasion autant que sur la répression.

new york 1920757 1920


A ce titre, il applique le principe de tolérance zéro, c’est-à-dire sanction au premier délit, même mineur (interdiction de cracher dans les rues, de jeter un chewing-gum, de laisser les chien divaguer, de taguer sauvagement les murs de la ville, de se livrer à des trafics marchands sans autorisation, d’uriner sur la voie publique…). De même, ces mesures s’accompagnent d’un concept appelé “théorie de la vitre cassée” pour exiger que toute dégradation soit immédiatement corrigée ou réparée pour éviter toute aggravation de situation (occupation indue par des squatteurs…). Il accompagne son action d’une logistique informatique et policière très efficace tout en intégrant dans les rangs des forces de l'ordre des minorités ethniques, jusque-là absentes…
En moins de cinq ans, les actes d’incivisme ou de “délinquance ordinaire” sont quasiment éradiqués, la prostitution (en particulier dans Times Square) disparaît et le nombre de meurtres commis annuellement est divisé par trois. Les touristes qui avaient déserté les lieux stratégiques de New York reviennent. Ainsi la Big Apple atteint, en prospérité et en sécurité, un tel niveau d’excellence qu’elle devient LE modèle “citoyen” à suivre pour les grandes agglomérations américaines.

road 68762 1920

Compte-tenu de la réussite magistrale du programme mis en place par Rudolf Giuliani, mais aussi des moyens de communication pour le faire savoir, des mesures identiques sont prises dans de nombreuses villes du monde.

L’idée est désormais acquise que les ”manquements citoyens de base”, autrement dit les incivilités du quotidien, constituent bien l’antichambre de la petite délinquance, synonyme de laxisme des autorités, elle-même à l’origine des actes de criminalité plus graves.

En pratique musicale :

Baisse-toi et ramasse ! Serge Folie - Claudie Chapgier

Cette chanson aborde, de façon ludique, en 4 couplets-refrains quelques-uns des travers liés à l’égoïsme autant qu’à l’irresponsabilité des individus ou des structures dont les comportements s’avèrent peu “citoyens”.

Mais au-delà de la stigmatisation de ces façons de faire est clairement abordée la responsabilité qui incombe à chacun de nous pour améliorer la situation.

“L’effet-papillon” n’est pas qu’une vue de l’esprit et confirme bien que la prise de conscience individuelle valide le bien-fondé du dicton selon lequel “Les petites ruisseaux font les grandes rivières”.

Je découvre un extrait de la chanson ICI

 

Article issu de EPICENTRE 1 référence 8330