8 chansons harmonisées et sept intermèdes musicaux.
Moments de Vie répond à une volonté de mettre en oeuvre un projet pluridisciplinaire associant théâtre, chansons, écriture, mise en scène et peinture.

Le récit (livret) se structure autour de tableaux de maîtres (en l’occurrence ceux exposés au Musée des Beaux-Arts de Lyon, partenaire important dans la mise en oeuvre de cette proposition).

L'histoire :

"A la fin du XIXe siècle, un officier de marine (cf. Jean-François Millet, Un officier de marine/chanson du même titre)

quitte les siens pour gagner les îles lointaines de Tahiti (cf. Paul Gaugin, Nave Nave Mahana/chanson du même titre).

Il écrit une lettre à celle qu’il a laissée (cf. Gérard Terboch, La lettre/chanson Ces quelques mots), à la lecture de laquelle, cette dernière évoque ses sentiments (chanson La lettre ).

La jeune femme s’abandonne à une rêverie sur ce qu’elle n’a pas connu auprès de celui qu’elle a aimé (chanson Noces/Pascal Dagan-Bouveret, Noces chez le photographe), sur ce qu’elle a vécu dans sa période de désespoir (chanson Le café des Ambassadeurs/ Edgar Degas, Le café-concert des Ambassadeurs ).

Le temps a passé, elle regarde par la fenêtre, elle voit un train qui quitte la gare ce qui l’entraîne dans un voyage imaginaire (chanson Son amour ne reviendra point/Louis Besson, Gare au printemps)..."

Tout l’intérêt de ce projet consiste à laisser des ouvertures propices à la création de la part des équipes qui s’en emparent : atelier d’écriture pour la rédaction d’un livret, atelier de danse pour créer des chorégraphies à partir des intermèdes musicaux, atelier de mise en scène pour la préparation du spectacle.

 Si l’objectif musical (chant harmonisé) reste le moteur du projet à travers les chansons écrites par Olivier Massis avec des musiques et des harmonisations de Christophe Guilbaud, cette proposition initiée par Claude Dietrich (Déléguée DAAC Lyon) pourra servir de support à l’adaptation ou la création de textes en rapport avec l’utilisation d’autres oeuvres plastiques. Au final “Moments de vie” n’est pas une structure figée ; cette proposition constitue un support concret pour justifier pleinement la mise en relation “inter-arts”.