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Doom : Berceuse du Sénégal en wolof de 3.27" accompagnée par le rythme yaba utilisé lors de cérémonies de " baptême ". Généralement une semaine après la naissance et consistant d'une part à donner un prénom à l'enfant et d'autre part à fêter l'évènement en famille. Ce rythme lent permet aux dames d'âge mur de prendre part à la danse. Sama doom : mon enfant...

Ojitos de azabache : Rythme d'Argentine, le bailecito traduit la rencontre entre la culture indienne et espagnole. Cette gracieuse danse de couples s'apparente à une antique danse péruvienne (zamacueca). dans cette chanson, l'auteur rend hommage à une petite fille pauvre de la ville de Humahuaca, qui vendait des poupées de tissu dans les rues et récitait ses poèmes.

Baila Bien : rythme et danse aujourd'hui prééminents à Cuba, le Chacha apparaît dans les années 50. Au départ il s'agit d'une alitération qui évoque le bruit du glissement des sandales sur le sol sableux. le thème de la chanson est la danse elle-même (maman danse, les martiens dansent...).

O povo na paz : le samba-reggae est originaire de Salvador, capitale de l'Etat de Bahia. Ce rythme puise son originalité dans l'adaptation de musiques traditionnelles africaines et des caraïbes. Comme le chante le refrain : " Viens bouger, pas la peine de demander, lz ronde est ouverte, rejoins-nous et danse ! ".  

Zaryf attoul : les rythmes Darij et Yourouk sont ici utilisés. Le Darij se rencontre dans les musiques classiques andalouses du Maghreb. La chanson raconte le départ de l'être aimé pour des horizons lointains et l'amoureux qui se lamente et s'inquiète au pays. tout est bien qui ne finit pas toujours bien... mais c'est si beau...

Doom : Amy Bodiang-Valfroy, Albert valfroy, Moussa Faye

Ojitos de azabache : Enrique Capuano

Baila Bien : Jacky Desveronnières, Yosvany Quiros

O povo na paz : Matthieu Cayla, Rémi Dombre

Zaryf attoul : Iyad Haimour